Pour innover un peu, nous nous étions organisés et avions fait un programme jour par jour pour notre séjour à Penang. Comme nous ne restions que trois jours sur l'île nous voulions éviter de perdre du temps en "on fait quoi? mais t'as vu l'heure?" et autre "mais aaaaaaaaaaah c'est quoi le bus qu'il faut prendre?????". Et histoire de ne pas passer notre temps dans les transports et d'être un peu libre, nous avions décidé de faire le tour de l'île en scooter -25 MYR par jour soit 6,50 euros - environ 2 MYR le litre d'essence, soit environ 50c d'euro.
Bon, bien entendu, nous n'avons pas tenu notre programme qui était un peu trop surchargé et comme nous n'avions pas du tout envie de courir, nous avons mis une croix sur certaines choses. Bon au final, avec un jour de plus, on aurait pu tout faire, mais c'était déjà très bien comme ça et ça nous permettra de revenir.
George Town
George Town, la capitale de Penang, est classée au patrimoine historique de l'UNESCO. Et voilà, je m'arrête là pour aujourd'hui car je n'aurai plus rien à raconter sinon quand je mettrai les photos de cette jolie ville!
Sculpture - Caricaturale, Seck Chuan Lane
On trouve souvent ces sculptures-caricatures au coeur de la ville qui racontent l'histoire d'une rue ou d'un quartier et qui sont beaucoup plus sympa que nos panneaux carrés en France!
Elles sont l'oeuvre de Baba Chuah, dessinateur Penangiste, et sont créées par l'assemblage de tiges d'acier. Je ne peux pas trop en dire plus sur son travail dans la bande dessinée car toutes les infos dont je dispose ici sont en bahasa malay, du coup je ne comprends rien! La seule info en anglais que j'ai trouvé est que son travail Midsummer Night Hunt a été publié en 2000 par l'éditeur américain Dark Horse dans le numéro 156... c'est un peu leg' comme info!
Par contre un peu plus sur Seck Chuan Lane! C'est une petite rue qui part de Chulia Street dans le quartier chinois. Elle tient son nom de Khoo Seck Chuan, l'un des plus gros propriétaires terriens de George Town au XIXe siècle.
La traduction de la sculpture vous donnera le reste des infos:
"Seck Chuan Lane était un centre de distribution pour les produits du marché. De nombreux colporteurs itinérants profitaient de la foule pour y vendre leur nourriture. Un des aliments préférés vendu ici était le Ting Ting Thong ou "pierre bonbon", un mélange durci de sucre, de graines de sésame et de noix et aimé par les enfants. Il doit être ciselé et martelé pour être brisé en petits morceaux masticables"
Seck Chuan Lane was a distribution center for market produce. Many itinerant hawkers took advantage of the crowds by plying their foods here. One of the favourite foods sold is Ting Ting Thong or rock candy, a hardened mixture of sugare, ses [sesame] seeds and nuts loved by kids. It has to be chi [chiselied] and hammered to break it into smaller biteable pieces.
Lorong Kulit, flea market
Première étape de la journée, le marché aux puces de Lorong Kulit!
Il est ouvert tous les jours de 7 heures du mat' à 13 heures mais beaucoup plus animé le week-end, ce qui tombe bien pour nous vu que nous y sommes allés un samedi. On y trouve absolument tout et n'importe quoi: ça va d'antiquités (pas très vieilles ceci dit) au matériel électrique en plus ou moins bon état, mais également des vêtements aux fruits en passant par les aphrodisiaques et les animaux de compagnies.
Le marché n'a qu'une dizaine d'année, il a été placé ici pour décongestionné Rope walk dans le centre ville où les marchands prenaient place depuis les années 70.
Longtemps le marché a eu la réputation d'être un marché de voleurs mais aujourd'hui tout semble être à peu près légal, enfin je n'en sais rien en fait vu que le marché regorge d'article de seconde main.
Il semblerait que des discussions se soient engagées pour le relocaliser de nouveau. En effet, il se trouve sur le trajet des ambulances qui se rendent au Penang General Hospital. Pour le moment il se trouve derrière le Stade de Penang près de la gare routière Rapid Penang vers Jalan Dato Keramat (c'est une rue).
Depuis le quartier chinois, il y a un bus mais comme nous avons été incapable de trouver l'arrêt (on a cherché longtemps.... au moins trois minutes!), nous avons pris un taxi pour 12 MYR (3 euros). A propos des taxis, ils ont l'obligation de mettre le compteur, mais nous n'avons pas demandé, trop habitués aux rickshaws indiens!
Allez, on déballe!
Le vendeur de musc...
C'est la première fois que je vois un vendeur de musc. Alors en bonne amie des animaux j'ai été révoltée, mais en grande curieuse je n'ai pas pu m'empêcher de discuter avec le vendeur (bon je suis partie au moment où il a voulu me faire sentir et toucher...).
Quel est donc l'objet de ma révolte? Le musc est une matière qui sent fort mais bon et qui est utilisée pour confectionner des parfums mais également très prisée en médecine traditionnelle chinoise.
Soit, ça sent bon, mais il ne faut pas oublier que pour obtenir du musc il faut l'extraire des glandes caudales du porte-musc (l'animal sur l'affiche). Deux méthodes pour cela: soit la méthode traditionnelle où l'on sacrifie l'animal (mais ça sent bon, hein!) soit une méthode plus récente qui consiste à extraire le musc de l'animal vivant, ce qui ne se fait pas sans stress et douleur. Il faut en effet attraper l'animal, l'attacher, et je passe les détails mais à un moment il faut introduire une curette dans la glande alors ça sent bon mais ça fait mal. Et puis sur la photo, je doute que nos chers petits porte-musc soit encore en état de vous décrire l'expérience vu que leurs glandes sont dans des coupelles.... Hem.
Les cerfs porte-musc ont donc une glande qui produit du musc, placée sous la peau de l'abdomen entre l'ombilic et le pénis. Elle se développe pendant la période de rut, la "récolte" est d'environ 30 grammes par cerf de plus de trois ans sacrifié sur l'autel du luxe et de la consommation. Le pauvre cerf porte-musc a tellement souffert de la barbarie humaine l'industrie du parfum qu'aujourd'hui il est menacé d'extinction et est une espèce protégée. Mais comme on le voit sur la photo, pas tant que ça au final... Bon en même temps, il faut dire qu'en Malaisie on trouve beaucoup de produits issus du braconnage à commencer par les griffes de tigre (oui, réel, vu deux fois en 3 jours).
Il existe bien un arôme artificiel, le Musc de Baur, synthétisé la première fois par Albert Baur en 1888 et il existe également des végétaux muscés. Visiblement WWF a interdit les produits muscés d'origine animale en parfumerie, mais à vérifier!
La production de musc d'élevage en captivité a été mise en place en 1988 en Chine, l'animal pouvant fournir 10 à 12 fois dans sa vie entre 3 et 8 ans. Mais, il existe différente qualité de musc et visiblement la meilleure qualité c'est tout de même celle issue de l'animal sauvage mort... Bref, tout ça pour dire, vérifier la composition de vos parfums avant d'acheter (et de vos maquillages tant qu'on y est parce qu'il n'y a pas que le cerf porte-musc qui est torturé sur notre planète).
Et puis en plus, c'est très mignon comme animal, c'est un petit cerf avec de longues canines!
Yummy!
Un peu plus gai! Les pénangistes sont très friands des boissons colorées en sachet. Boissons qui m'ont d'ailleurs permis de tenir pendant le séjour. On trouve nombre de resto végé à Penang, mais bon j'ai du mal chercher car j'ai vraiment lutté pour en trouver... Du coup j'ai carburé à ces boissons magiques! De droite à gauche: du chocolat au lait glacé, un truc orange très sucré dont je n'ai pas trouvé la composition mais c'était bon, du sirop de cerise glacé avec de la gelée, de la citronnade et un truc inidentifié!
C'est 2MYR le sachet (50c d'euro), c'est frais et très bon et ce sont de très gros sachets en plastique qu'on tient à la main avec une petite ficelle et qu'on boit à la paille.
Appams version Penang!
Importés par les Tamouls, l'appam est revisité à Penang. En Inde et à Sri Lanka, c'est plutôt pour le petit déjeuner, ici à tout heure! Il ressemble au Vattayappam qui est fait à partir de farine de riz, de sucre et de noix de coco. Ici, il est en plus garni de maïs et de beurre de cacahuète! Normalement, on trouve plutôt une version sucre/noix de coco dans la rue ou alors l'appam traditionnel dans le quartier indien. Mais si vous trouvez l'appam comme celui que nous avons mangé, jetez vous dessus, c'est scandaleusement bon! (2MYR - 50c d'euro)
Dragon fruit, mon amour
Un de mes fruits préférés! J'en mange en France et également en Inde quand j'en trouve importé (même si c'est hyper cher ici). Le pitaya a le goût du kiwi en beaucoup plus doux et moins acide. C'est un gros fruit d'environ 15 centimètres pour 300 à 400 grammes. Et c'est vraiment bon. Il en existe trois sortes, deux comme sur la photo et un avec la peau jaune et la pulpe blanche. Pour ceux qui sont roses, c'est un peu la surprise en l'ouvrant soit vous aurez une chaire fushia fluo soit blanche. Il y a plein de petits pépins comme dans le kiwi. On peut en faire des jus ou comme moi le manger à la cuillère au petit-dej'!
On a cassé ma maison!
Bon, il faut quand même que je l'annonce.... Voilà, mes chaussures ont finalement rendu l'âme et je les ai lâchement abandonnées au marché. Les pauvres...
Bien entendu on est rentré encore en taxi, la matinée se finissant et il pleuvait. Mais on a tout de même attendu le bus au
moins 10 minutes!
Avant de partir du marché, une dernière boisson: lait de coco, maïs, vermicelles verts, haricots rouges, café, sucre et une tonne de glace! C'est bon jusqu'à ce que ce soit vide de liquide, parce
que le mélange café/sucre/coco/haricots rouges c'est bof bof. Mais les goûts et les couleurs...
Kek Lok Si Temple
Retour vers la guesthouse pour récupérer le scooter et les casques! Bon autant le dire tout de suite, si vous ne savez pas conduire laissez tomber le scoot. Ce sont de gros scoots en bon état mais avec un peu de puissance, assez lourds et surtout on est pas en Inde, ni en France d'ailleurs. Les gens roulent ultra vite à Penang et doublent un peu sans prévenir... et il y a de la circulation!
Depuis le quartier chinois il faut compter une demi heure pour aller au temple en scoot. Sauf si vous vous perdez... je crois qu'on a mis plus d'une heure pour trouver. Malgré toutes les magnifiques explications de la guest house on a mis beaucoup de temps pour sortir de la ville (c'est là qu'on s'est perdu). Pourtant c'est bien indiqué. On s'en est sorti grâce à un jeune homme très sympa qui a commencé par nous expliquer avant de conclure sur un "bon c'est pas grave suivez moi". Il nous a donc accompagné sur la moitié du trajet. Vraiment adorable!
Emblême de la Malaisie au même titre que les tours Petronas ou l'orang-outan, le temple Kek Lok Si est le plus grand temple bouddhiste du pays. Le temple est ouvert de 9 heure à 18 heure et se trouve près de Penang Hill, dans le quartier de Air Itam (c'est peut être pour ça qu'on a échoué là-bas au départ).
Egalement appelé "temple de la béatitude suprême", sa construction débute en 1890 et s'achève environ vingt ans plus tard.
La vie du temple combine des rituels du bouddhisme mahayana et des rituels traditionnels chinois. Mais outre l'expression des dévôts de diverses origines, il accueille une pagode avec un design particulier: une base octogonale chinoise, un milieu thai et une couronne birmane. Elle reflète le bouddhisme theravada et mahayana (si vous ne savez pas, google!) et date de 1930.
Une statue de bronze de 36,5 mètres de Kuan Yin surplombe le temple. Kuan Yin est la bodhisattva (être humain ou divin ayant atteint l'éveil) associée à la compassion. Pas de photo car elles sont super tâchées (ah! la fameuse tâche!) ou alors l'éclairage est vraiment pas top!
Normalement on entre par en bas dans le temple, on monte et puis on prend un téléphérique pour arriver en haut. Nous on a fait un peu n'importe quoi. On est monté tout en haut en scoot par une route qui tourne dans tous les sens, avant de prendre une montée à au moins 90° (oui bon j'exagère), on s'est garé et on est redescendu!
En haut du temple, après avoir pris le téléphérique
Statue en bronze (ce n'est pas Kuan Yin. D'ailleurs je ne sais pas qui c'est)
Rubans porte bonheur chinois
La déco pas kitch pour un sous: un panda...
...deux singes...
...un chien, un panda et... Minnie!
Mon ruban porte bonheur: "Favourable Results for Marty in is comics projects"
Celui de Marty: "Coming and Going Safely. Que tout soit béni (scooter inclus). Merci Bouddha :)"
Dans les grands jardins du temple, les statues des 12 signes du zoniaque chinois.
Le mien: le petit cochon qui fronce les sourcils
Celui de Marty: le bouc qui essaie de sourire.
Et surtout le célèbre banc-basset
L'intérieur du temple
Pour trouver l'entrée, c'est pas si simple en fait. Quand vous êtes en bas sur la route, là où il y a des petites échoppes un peu partout (et où un touriste dans les nuages traverse la route en courant sans vous voir et que vous manquez de l'écraser, mais il est mignon, il est désolée...), il faut se garer. Ensuite sur la gauche à un virage il y a une allée qui monte, facile à reconnaitre elle monte pendant 5 minutes et il n'y a que des boutiques (on se dirait un peu en Inde d'ailleurs). Là, vous passez un étage avec un resto végé (mais bon forcément on avait pas trop le temps de s'arrêter.. et puis j'avais bu un gros sachet de boisson aux chrysantèmes).
Enfin il faut passer le bassin aux tortues et vous êtes dans le temple! Voilà, c'était pas si compliqué!
A l'intérieur du temple vous trouvez Ban Po Thar, la fameuse pagode aux 10 000 Bouddhas (entrée 2MYR) et ses superbes jardins
(c'est vraiment magnifique). Et puis une vue magnifique sur George Town et ses alentours entre gratte-ciels (encore eux) et forêt. A la sortie de la Pagode vous trouvez le téléphérique qui vous
amène tout en haut (là où on était au début) pour 2MYR le trajet (décidément tout est à 2MYR depuis tout à l'heure).
Toute la série de photos qui suit est prise dans la pagode. Pas d'autre photo car sinon l'article va finir par être
interminable (déjà qu'il est long!).
La salle de bain sacrée... (je blasphème mais c'est que du carrelage partout...)
Penang War Museum
Il nous a fallu un très long moment pour arriver à destination. Le musée est très mal indiqué et c'est à l'autre bout de l'île. Il parrait qu'on y arrive en 30 minutes, il nous a fallu plus de deux heures. On a enfin trouvé grâce à un couple adorable qui s'est arrêté pour nous faire un plan avant de finir par "dommage qu'on aille de l'autre côté sinon on vous aurez accompagné". Les Pénangistes sont vraiment adorables (au cas où je ne l'ai pas déjà dit!).
Bon c'est mal indiqué mais ça vaut vraiment le détour!
J'avais prévu un long article sur la présence japonaise en Malaisie mais bon... je n'arrive pas à finir cet article et il est déjà très très long. Je vous recommande donc d'ouvrir un livre d'histoire!
Quelques mots tout de même (méga résumé bourré de raccourcis, je suis preneuse de corrections!).
Le Muzium Perang Pulau Pinang (c'est ce panneau qu'il faut suivre si vous venez par vos propres moyens) est un musée à ciel ouvert se trouvant dans une grande forteresse à l'abandon.
Construite dans les années 30 par les Britanniques comme une base de défense militaire, elle est érigée pour défendre l'île contre les ennemis de l'empire. La base comprend des résérves de munitions, des bases pour tirer des missiles anti-aérien, des canons, des cuisines, des barraquements, des tunnels, des passages secrets, des tranchées...
En décembre 1941, les Japonais, après avoir traversé la Thaïlande, envahissent la Malaisie et prennent le fort rapidement. Comme les Japonnais sont trop forts en termes d'invasion, ils envahissent le pays... à vélo! Non, je ne blague pas, vous avez bien lu: à vélo!
Bon et comme ils sont pas très sympa, ils transforment la forteresse en prison. Elle se dote de cellules et d'une chambre de torture. Jusqu'en 1945, les Japonnais vont torturer, violer, tuer des dizaines de prisonniers de guerre, la plupart étant des Chinois de Pénang (oui c'était évident...).
En 1945, la guerre se finit et le fort est laissé à l'abandon jusqu'en 2002 où il est réouvert au public sous forme de musée à ciel ouvert. Il est restauré et l'ambiance est très particulière car la jungle a repris ses droits, vous vous retrouvez donc propulsés à une autre époque... passant de barraquements aux tranchées en passant à travers la jungle (bon c'est balisé quand même). Le musée vaut vraiment le détour que ce soit pour l'ambiance ou pour le côté historique.
Il est ouvert de 9h à tard car une nocturne commence à 19h. L'ambiance du soir est encore plus étrange, ça fait un peu "revivons la guerre" vu qu'il y a un son et lumière. Quand on est pas au courant, qu'on est sous terre au fond d'un couloir sombre et qu'on entend tout qui explose c'est vraiment très très particulier.
L'entrée peut paraître chère (30 MYR, 7,70 euros) mais on oublie vite, ça vaut vraiment le coup d'oeil et la visite est longue/intéressante/très complète.
Quelques photos, je n'en ai pas prise beaucoup. J'étais bien trop plongée dans l'histoire (bon donc pour les fans d'histoire comme moi, go! go!)
Inside the fort
Vue depuis le fort
Vélo japonais
La preuve que "oui, oui, à vélo!"
La chambre des tortures
George Town, again
Le musée étant assez long à visiter (il faut compter 3 heures), nous sommes sortis de là la nuit était tombée. On avait prévu de remonter jusqu'au Nord Est en scoot en traversant la jungle, mais bon dans le noir on voit pas grand chose. Du coup, retour sur George Town, et franchement j'étais pas fière sur mon scoot entourée de voitures qui fonçaient à 180 à l'heure et qui doublaient à tout va... Et puis on était un peu le seul scoot sur la route... Il y a des parties aménagées pour les 2 roues mais on a jamais réussi à trouver l'entrée!
Notre traversée de l'île par la forêt était le premier truc qu'on a annulé pendant le séjour faute de temps. Bah oui, à la base on avait prévu d'arriver vers 15h au musée et on est arrivé vers 19 heures!
Du coup, Marty a eu l'occasion de manger dans les petits shop du quartier chinois où l'on mange pour quelques ringgits et moi dans un petit resto que je recommande aux végé!
Sur Chulia Street, après avoir passé Love Lane sur votre droite vous allez tout droit (toujours sur le trottoir de droite), vous allez passer devant un resto assez grand avec un mec qui fait des pâtes à l'entrée sur la droite et normalement un grand panneau "tourists welcome". Et là vous foncez!
Il y a tout une série de plats de pâtes et de riz avec la version végé et la version omnivore. C'est ultra bon, ils sont
adorables, sympas, drôles, intéressants. Vraiment bonne ambiance! Et vous mangez pour environ de 4MYR (1euro).
La journée il y a un grand buffet avec des plats végé et des plats pas végé, on y a mangé tous les deux. Donc en tant que couple mixte (végé/pas végé), on vous le recommande vraiment. Dans les
plats végé il y a du tofu local super bon, plein de plats à base de légumes locaux avec que des assaisonnements différents. On se sert à coup de grosses cuillères et on a une assiette de riz en
plus. A la fin ,on paie 1MYR la cuillère, sachant que deux/trois cuillères suffisent amplement.
Un régal, pas cher et où on mange à sa faim (et dont je ne connais plus le nom forcément).
Meooooooooooooooow!