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Ici est ailleurs mais ailleurs est ici...

Creuse

Publié le 30 Novembre 2009 par Blanche dans Europa

Un petit tour vers Aubusson et vers la Rigole du diable ....







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Auto - Pub, mon dernier article sur Le Courant

Publié le 25 Novembre 2009 par Blanche dans Asie du Sud

Ca faisait très longtemps que je n'avais pas écrit sur Sri Lanka, et voilà ce que ça donne quand je m'y remets!

Retrouver sur Le Courant.info l'article: Fonseka v/s Rajapakse un match électoral serré sur fond de fermeture de camps
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Fonseka v/s Rajapakse un match serré sur fond de fermeture de camps

Publié le 25 Novembre 2009 par Blanche

Fonseka v/s Rajapakse un match serré sur fond de fermeture de camps


Le Président de Sri Lanka, Mahinda Rajapakse, a annoncé, lundi 23 novembre que les élections présidentielles seraient anticipées de près de deux ans. Les élections, qui devraient se tenir courant début 2010, opposeront l'ancien commandant en chef de l'armée sri lankaise, Sarath Fonseka, au Président actuel. Le premier était à la tête d'opérations militaires qui ont chassé des centaines de milliers de civils leur zone d'habitation, les plongeant dans une situation désastreuse. Le second est accusé de crimes de guerre mais vient d'annoncer la remise en liberté de civils détenus dans des camps de rétention.



En mai, la République démocratique Sri Lankaise annonçait la fin de l'Eelam War IV et la victoire sur la rébellion des LTTE, mettant ainsi un terme présumé à un conflit de plus de 30 ans. C'est dans la figure du Général Sarath Fonseka, ancien commandant en chef de l'armée sri lankaise, que l'on retrouve aujourd'hui l'artisan de la victoire contre les séparatistes. Et c'est également par lui que sera incarné l'opposition lors des élections présidentielles de 2010.



Le mardi 24 novembre, le Front de Libération du Peuple (JVP) a en effet annoncé qu'il présenterait le Général Sarath Fonseka comme candidat de l'opposition face au Président actuel. Hier encore, le JVP, qui est censé incarner la gauche sri lankaise, soutenait le Président Rajapakse dans sa guerre contre la rébellion des LTTE. Aujourd'hui il l'accuse, sûrement à juste titre, de corruption, de népotisme et d'atteinte aux libertés fondamentales. Aux vues des diverses accusations de la communauté internationale à l'encontre du Président, rien d'étonnant à ce revirement du JVP.



Mardi, Anurakumara Dissanayake, membre du JVP, déclarait à propos de leur nouveau candidat: "Nous assurerons sa victoire et la chute du président Rajapakse". Selon Dissanayake, Fonseka se serait également engagé à réduire les pouvoirs de la présidence dans un délai de six mois après son accession au pouvoir. Pour le moment, le Général a juste indiqué qu'il ferait une déclaration « sous deux à trois jours »



Sarnath Fonseka, une figure emblématique de la lutte contre la rébellion LTTE

Fonseka, qui a rejoint l'armée Sri Lankaise en 1970, est considéré à Sri Lanka comme un héros pour avoir survécu le 25 avril 2006 à une tentative d'assassinat proféré par une Black Tiger (branche des commando suicides LTTE). Il s'est notamment distingué par des opérations militaires telle que « Midnight Express » qu'il conduit en 1993 au fort de Jaffna, occupé depuis une longue période, et qui permet de secourir une centaine de soldats. Les victoires militaires qu'il emporte durant l'Eealam War IV lui valent d'être qualifié de « meilleur commandant au monde » par le Conseiller à la Sécurité Nationale indienne M.K.Narayanan.



Le 12 novembre 2009, le Général Sarath Fonseka avait démissionné de son poste de chef d'état-majeur accusant le gouvernement de l'avoir soupçonné d'un coup d'État après la chute des LTTE. Il avait alors pressé Colombo de libérer les milliers de réfugiés parqués depuis la fin du conflit dans des camps insalubres où les conditions de vie sont plus que précaires. Sa lettre de démission comportait également des accusations de corruption, d'atteinte à la liberté de presse et des citoyens à l'encontre du gouvernement.



Si aujourd'hui Fonseka charge le gouvernement de toutes sortes d'accusations, et bien qu'elles soient justifiées, il ne faut pas oublier que la dernière phase du conflit, dont les opérations étaient sous ses ordres, a été particulièrement destructrice et a très fortement touché les civils. De plus, Fonseka a clairement affiché ses idées nationalistes en déclarant en septembre 2008 au media canadien National Post qu'il « croyait fortement que Sri Lanka appartient aux singhalais, mais qu'il existe des communautés minoritaires et que nous les traitons comme notre peuple (…) Ils peuvent vivre dans ce pays avec nous. Mais ils ne doivent pas essayer, sous le prétexte d'être une minorité, de demander des choses qui ne leurs sont pas dues ».



Les prochaines élections présidentielles opposeront donc le Président actuel Mahinda Rajapkse, accusé de transgressions et de viols répétés des Droits de l'Homme et du Droit International Humanitaire à l'ancien chef de l'armée sri lankaise, tête des opérations ayant frappé des civils et ayant endommagé et détruit des pans entiers de la zone tamoule de Sri Lanka.



L'organisme chargé des élections a annoncé mardi que la prochaine élection présidentielle au Sri Lanka se tiendrait entre le 11 janvier et le 13 février 2010, la date exacte devant être annoncée d'ici à deux semaines. Cette même période devrait également voir les derniers retours des réfugiés tamouls internes détenus contre leur gré dans des camps de rétention et la fermeture définitive de ces derniers.



La fermeture des camps de réfugiés: un développement positif



Depuis plusieurs mois, la communauté internationale ne fait que réitérer au près du gouvernement sri lankais la demande de fermeture des camps de réfugiés internes, tout comme celle de rendre leur liberté de mouvement à ces personnes. Devant la pression internationale et les accusations de plus en plus nombreuses à l'encontre du Président, le gouvernement a finalement concédé à répondre à cette demande et a annoncé la fermeture définitive des camps d'ici à janvier 2010. De plus, dès le 1er décembre 2009, les restrictions imposées aux mouvements de personnes déplacées, à l'intérieur et à l'extérieur des camps, devrait être levée, suivant l'engagement du gouvernement.



La France et la communauté internationales encouragent aujourd'hui les autorités du pays à ouvrir un dialogue politique constructif avec l'ensemble des populations de l'île, à engager une politique de réconciliation nationale à lutter contre l'impunité des crimes commis par toutes les parties au conflit. Avec les élections qui approchent et en regardant qui sont les futurs candidats, on peut se demander si l'idée même de « réconciliation nationale » n'appartient pas au domaine du rêve.





Le week-end dernier, Ban Ki-Moon, Secrétaire Général de l'ONU, a tout de même salué « la décision du gouvernement du Sri Lanka d'accorder une liberté de mouvement accrue aux personnes déplacées internes résidant encore dans des camps dans le nord du Sri Lanka ». Il n'a pas manqué d'encourager le gouvernement à faire d'une priorité le retour des déplacés. Tout comme d'appeler le gouvernement à continuer son travail avec l'ONU et les organisations humanitaires pour améliorer la qualité du processus de retour.



En effet, le retour des déplacés présente une inquiétude importante, partant du constat que la majorité des habitations ont été détruites et que la région est particulièrement dévastée. Certaines préoccupations sont aussi à porter sur les conditions dans lesquelles s'effectueront ce retour, de la possibilité ou non d'implication des ONG dans la conduite de ces opérations, du déminage des zones de conflit. Ce dernier point est indispensable à la sécurité des civils tout comme des travailleurs humanitaires.



Quant à la réinstallation, John Holmes, le secrétaire adjoint aux Affaires Humanitaires pour l'ONU, a déclaré qu' un « kit » de réinstallation comprenant des bâches et la somme de 25 000 roupies sri lankaises serait remis à chaque famille de retour. Il faut noter que cette somme, qui correspond à 145 euros, est l'équivalent de 3 mois de denrées de base pour une famille de quatre personnes dans les zones qui n'ont pas subi le conflit. Dans une zone dévastée on peut facilement imaginer que les prix soient nettement plus élevés. De plus, la plus part des logements ont été détruits ou endommagés lors de la dernière phase du conflit. Ces populations, de retour dans une zone où ils ont tout perdu, risquent alors de se retrouver dans des conditions de précarité extrême, d'où l'importance non négligeable du soutien des ONG et des organisations internationales.



Comme l'a rappelé Holmes à son retour de mission à Sri Lanka, l'ONU voudrait plus de consultations des détenus et surtout qu'un accès aux régions d'origine soit permis afin de jauger leur état avant un retour, comme il est prévu par les directives de l'organisation. Il est tout de même à noter que l'ONU n'est pas avertie par avance du retour de ces réfugiés et ne peut donc pas préparer leur accueil.





Selon les ONG, 20.000 à 30.000 personnes ne pourront pas retourner chez elles en janvier prochain, les terrains où elles vivaient étant truffés de mines ou manquant des services de base. Un retour qui risque donc de virer à la catastrophe humanitaire pour ces 136 000 réfugiés retenus contre leur gré dans des camps de rétention et qui devraient regagner leur village et ville d'ici à fin janvier 2010.

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Un peu de pub pour InMaLanka - Concert le 10 décembre 2009 - Can you hear us???????

Publié le 14 Novembre 2009 par Blanche dans InMaLanka

L'hiver arrive et quoi de mieux que de se réchauffer avec un bon verre, dans un bon bar, avec de la bonne musique... et pour une bonne cause???


InMaLanka revient en forme avec une nouvelle soirée de concerts à l'Abracadabar! Ce jeudi 10 décembre, deux groupes plein d'énergie et de mélodie, un stand de présentation de l'association, des petites choses indiennes à picorer et un public endiablé bien sur!

20h30 Animal Craft: independant/ folk/ garage
21h15 Nomades Orkestra: folk rock/ flamenco/ électronique

Si comme moi, vous ne comprenez rien aux styles de musique, venez tout simplement les écouter! ... et si vous comprenez, venez vérifier si c'est bien ça!

Entrée à 3 tout petits euros reversés à l'association.

Adresse:
Abracadabar
123 avenue Jean Jaurès 75019 Paris
Métro: Laumière (ligne 5), Ourcq (ligne 5)
Bus: 60

Pour info: Nomades Orkestra est le groupe d'Alexandra
My Space de Nomades Orkestra
Blog d'InMaLanka

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