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Ici est ailleurs mais ailleurs est ici...

War made easy: How Presidents & Pundits Keep Spinning Us to Death

Publié le 30 Mars 2008 par Blanche dans Divers

http://www.lecourant.info/spip.php?article983

30 mars 2008

 

 

 

 

 

War made easy: How Presidents & Pundits Keep Spinning Us to Death

Warmade easy: la guerre pour les nuls

 

 

Au travers du documentaire War made easy : la guerre pour les nuls, basé sur le livre War made easy: How Presidents & Pundits Keep Spinning Us to Deathdu chroniqueur américain Norman Salomon, le FIFDH propose une rétrospective sur un demi-siècle de manipulation médiatique et de complicité média/état dans le but de vendre la guerre aux américains.

 

 

Comment accréditer dans l’opinion publique une guerre qui ne concerne pas directement les américains? Comment les média et le gouvernement travaillent-ils de concert pour vendre des guerre à une population marquée par le syndrome Vietnam ? A l’aide de parallèles flagrants entre la couverture médiatique de la guerre en Irak et celle du Vietnam, Loretta Alper et Jeremy Earp, producteurs à la Media Education Foundation (organisation d’analyse et d’éducation aux média), tentent de répondre à ces questions dans un documentaire tourné « à la Michael Moore ».

 

Images chocs, archives criantes de désinformation tendent à montrer que les médias télévisés américains n’effectuent pas un travail d’information mais, par le biais d’une version édulcorée de la guerre, de justification d’un scénario cohérent et solide ne pouvant déboucher que sur une victoire.

Le documentaire réussi bien sa fonction : montrer comment un gouvernement arrive à transformer des guerres inhumaines en guerres indispensables et justifiées par le respect de la démocratie et de la paix mondiale. Objectif plus que réussi par la multiplication des séquences de Johnson à Bush prononçant les termes « bien », « démocratie », « paix » à celles de journalistes des chaînes Fox et CNN parlant de « guerre inévitable », « indispensable », le tout entrecoupé d’images d’enfants brûlés au Napalm au Vietnam, de petites afghanes blessées au visage et de corps d’enfants inanimés. Comment ne pas croire que les américains sont les innocentes victimes de puissances manipulatrices ?

 

Par un montage habile de moments choisis et d’image de guerres sanguinolentes, les réalisateurs feraient presque passer l’ensemble de la population américaine pour des innocents complètement manipulés par leur gouvernement et incapable intellectuellement de se sortir du carcan des médias télévisés. Il est, en effet, regrettable que le documentaire qui se veut être une critique des média américains ne propose aucun regard sur la presse écrite et encore moins sur la diffusion d’informations par Internet. Aucune place accordée non plus aux média indépendants. A en croire Mr Sut Jhaly, producteur et directeur de la Media Education Foundation, qui animait le débat suivant la projection, ils seraient d’ailleurs quasi-inexistants et marginalisés, l’ensemble des médias seraient à la solde du gouvernement, Internet ne serait utilisable que par un nombre limité d’initiés, la vision traditionnelle du journaliste oeuvrant pour l’information juste et transparente n’existerait pas aux Etats-Unis et les seuls évènements à l’encontre du jeu médiatico-étatique se trouveraient être les manifestations anti-guerre. Les américains seraient-ils donc de pauvres innocents illettrés, acculturés et incapable d’initiatives de recherche et d’opposition?

 

Il est évident que les média télévisés américains jouent le jeu de la politique et ont un rôle plus qu’important sur l’opinion publique. Il est plus que nécessaire de signaler ce manque criant de transparence. Mais n’aurait-il pas mieux fallu une analyse acerbe de la situation plutôt qu’un mélange de sensiblerie et de « propagande anti-propagande ». D’autant que le film a pour priorité la diffusion internet – rappelons que cet outil est réservé aux initiés – et le marché européen.

 

War made easy : la guerre pour les nuls sera bientôt mis en vente sur le site officiel du documentaire http://www.warmadeeasythemovie.org

Le FIFDH a choisi de programmer le documentaire sous le titre moins virulent de « War made easy : la guerre pour les nuls » alors que la traduction proposée par le sous-titrage est Vendre la guerre aux américains: comment les présidents et les medias nous entubent à mort. 

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Des monstres qui dorment

Publié le 28 Mars 2008 par Blanche dans Divers

28-03-08 http://www.lecourant.info/spip.php?article970

 

Des monstres qui dorment

 

Le FIFDH, qui se tient en ce moment à Paris, offre un éclairage saisissant sur le désarmement des forces armées hutus au Congo, à travers le documentaire de Markus CM Schmidt et Jan Bernotat : Sleeping Monsters.

 

La deuxième guerre du Congo (ancien Zaïre) trouve ses origines dans le génocide rwandais par l’arrivée massive de membres de l’armée hutu et de nombreux civils.

La République Démocratique du Congo doit composer avec de forces armées perturbantes, les FDLR (Force Démocratique de Libération du Rwanda – Hutus) dans la région congolaise des grands lacs, forces que le pays aimerait voir quitter son territoire. Un désarmement pacifique est-il possible ? Convaincre les hutus de reprendre une vie civile au Rwanda est-il envisageable? C’est la mission qui a été confié jusqu’en 2006 à Eric Besner, ancien officier du désarmement de la MONUC (Mission des Nations Unies en République Démocratique du Congo).

 

Markus CM Schmidt et Jan Bernotat suivent Eric Besner dans cette entreprise difficile qu’est de traiter avec les forces armées, les anciens leaders hutus accusés aujourd’hui d’être des génocidaires, les civils et les forces gouvernementales congolaises.

En collaboration avec Bernard Kalume interprète pour l’ONU, qui côtoie tous les jours ceux qui ont assassiné sa femme, et du général Shujaat, casque bleu, Eric Besner se confronte au discours des hutus qui craignent que leurs vies soient menacées au Rwanda et à celui de ceux qui ne veulent pas rentrer tant que l’image génocidaire leur sera associée. Mais la MONUC et les casques bleus se heurtent également à la volonté du capitaine de l’armée congolaise, le Capitaine Chico, de chasser les hutus de la région et qui par sa manière de procéder sème la panique.

 

Pour Eric Besner, le programme de désarmement et de rapatriement volontaire touchait ses limites au moment de son départ du Rwanda il y a deux ans. Il explique que le départ des FDLR permettrait au gouvernement congolais de contrôler leurs régions minières dans la zone des grands lacs. Pour autant leur présence dans la région permet l’existence d’un trafic illégal de minerais.

 

Des monstres qui dorment a été diffusé la semaine dernière à Kigali (capitale du Rwanda) où il a été, d’après la productrice Régine Provvedi, bien accueilli par le gouvernement. Financé et approuvé à diffusion par la branche allemande de la chaîne télévisée Arte, le film est assujetti à expertise par Arte France.

 

 

Prochaine projection – suivie d’un débat avec l’un des réalisateurs et Yves Lefort, Chargé de projet zone des Grands Lacs au département Afrique du Secours Catholique:

Vendredi 28 mars à 18h00 au cinéma Action Christine, 4 rue Christine 75006 Paris

 

Les passages narratifs du film sont en anglais, les passages qui ne sont ni en anglais ni en français sont sous-titrés en anglais.

 

 

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Paris accueille le 6eme Festival International du Film des Droits de l’Homme

Publié le 27 Mars 2008 par Blanche dans Divers

http://www.lecourant.info/spip.php?article963

27 mars 08

 

Paris accueille le 6eme Festival International du Film des Droits de l’Homme

 

Le 6eme Festival International du Film des Droits de l’Homme (FIFDH) a ouvert ses portes le mardi 25 mars. Jusqu’au 1er avril, trente deux films documentaires suivis de débats avec les réalisateurs, des responsables d’ONG, des journalistes… seront projetés dans les deux salles du cinéma Action Christine à Odéon (Paris).

 

 

Droits de l’Homme, enjeux humanitaires et développement durable

 

Produit et organisé par l’association [A]LLIANCE depuis 6 ans, le FIFDH propose une sélection de films internationaux visant à promouvoir les droits de l’homme, les enjeux humanitaires et le développement durable.

Plus important festival régulier sur les droits de l’Homme, il fait parti du réseau Human Rights Films Network qui, depuis sa création en 2004 ; regroupe plus d’une vingtaine de festivals sur ce thème.

De la Chine aux Etats-Unis, de l’Afrique centrale à l’Amérique du Sud, la programmation du FIFDH aborde des thématiques poignantes et variées allant du milieu carcéral aux crimes de guerres, de l’immigration aux problématiques agricoles.

Un véritable travail de sensibilisation du grand public avec des films marquants, des réalisations transparentes et des débats enrichissants avec les réalisateurs et des spécialistes des questions abordées.

 

Ma fille la terroriste

Dans le conflit qui oppose les forces gouvernementales au groupe séparatiste LTTE depuis près de 30 ans, les personnes les plus craintes par les populations civiles se trouvent être les femmes Black Tigers, véritable commando suicide formé à infiltrer l’administration singhalaise et qui font de leurs corps la plus terrible arme dans cette guerre.

Présente à Sri Lanka de 2003 à 2007, la réalisatrice Norvégienne Beate Arnestad attire l’attention par son film sur les rouages qui conduisent de jeunes personnes à s’engager dans un conflit jusqu’à la mort. Par le portrait de deux jeunes femmes liées par une amitié très forte, elle montre comment la société sri lankaise construit des terroristes.

Entrées dans le mouvement LTTE à l’âge de 12 ans suite à la fuite des combats ou aux décès de leurs proches victimes de raids aériens, Darshika et Puhalchudar sont animées d’une conviction effroyable : faire don de sa vie pour pouvoir démanteler ceux qu’elles considèrent comme les oppresseurs sanguinaire de leur peuple.

Pour elles, il n’y a plus d’avenir possible et la mort est synonyme de victoire, comme le montre Darshika en parlant de la possible futur mission de son amie : « Je n’attendrai pas qu’elle revienne, j’attendrai l’explosion qui détruit l’ennemi ».

 

Articulé autour d’images choc de la guerre et des attentats, le portrait poignant de ces deux jeunes femmes se tourne sur leur formation rigide, leur engagement sans limite en réponse aux conditions de vie des populations tamoules tout en pointant sur un conditionnement effroyable depuis leur plus jeune âge.

 

Intervenant après la projection de mercredi, Aloysius John, responsable du département Asie du Secours Catholique pose la question suivante : « Les conditions intolérables de déplacement des populations civiles, l’avenir incertain, l’angoisse des attaques incessantes entre les deux partis, l’image d’une paix impossible ne contribuent-ils pas à la formation du terrorisme ? »

 

Prochaine projection - suivie d’un débat avec la réalisatrice Beate Arnestad - :

Jeudi 27 mars à 20h45 au cinéma Action Christine, 4 rue Christine 75006 Paris

 

 

 

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Le Sri Lanka, un cauchemar pour les droits de l’Homme ? Colombo en ligne de mire de l’Human Rights Watch

Publié le 21 Mars 2008 par Blanche dans Divers

http://www.lecourant.info/spip.php?article931

21-03-08

 

 

Le Sri Lanka, un cauchemar pour les droits de l’Homme ? Colombo en ligne de mire de l’Human Rights Watch

 

Le dernier rapport de Human Rights Watch concernant le Ski Lanka est sévère : 243 pages intitulé « Cauchemar récurrent : responsabilité d’Etat dans les « disparitions » et enlèvements à Sri Lanka ». Eclairage sur les dernières nouvelles d’un conflit oublié. 

 

Tant dis que le cessez-le-feu à Sri Lanka a volé en éclats et que les combats et attentats se font de plus en plus violents et fréquents sur le territoire, l’organisation américaine Human Rights Watch vient de publier un rapport de 243 pages intitulé « Cauchemar récurrent : responsabilité d’Etat dans les « disparitions » et enlèvements à Sri Lanka ».

 

En 2007, le HRW tirait la sonnette d’alarme avec son rapport « Retour à la guerre : les droits de l’homme assiégés » et Brad Adams le directeur pour l’Asie du HWR déclarait : « Le gouvernement sri lankais a semble-t-il donné le feu vert à ses forces de sécurité pour l’utilisation de tactiques de ‘‘guerre  sale’’ ».

Cette année l’organisation frappe plus fort en accusant le gouvernement de la plupart des disparitions faisant rage sur le territoire, disparitions qui d’après le même rapport auraient conduit à des tortures et des exécutions sans procès.

Le rapport consacre 18 pages aux auteurs de ces faits dont 15 incriminant les forces armées et la police sri lankaise ainsi que les groupes tamouls pro-gouvernementaux contre 3 courtes pages pour le groupe séparatiste des LTTE qui procède régulièrement à des enrôlements de force dans le Nord de l’île. Le rapport ne manque par de rappeler que les victimes sont essentiellement tamouls, mais que les communautés singhalaise et musulmane sont également touchées.

 

"Atmosphère de terreur"

 

La publication du rapport vient à point nommé, précédant de quelques jours des élections municipales surmilitarisées dans l’est du pays et la réunion du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU à Genève.

L’Alliance Nationale Tamoule (TNA) a complètement boycotter le scrutin le jugeant anti-démocratique et dénonçant des élections «dans une atmosphère de terreur, d'intimidation, de déportation, de disparitions, de non-participation des partis politiques tamouls traditionnels et de persécution des médias. ». Aucune liste TNA n’a donc été présentée, le député TNA pour le district de Batticaloa déclarant « Si notre parti avait présenté des candidats, ils auraient été brutalement assassinés par les groupes paramilitaires. Même nos camarades députés ont été assassinés. » Effectivement le jour où Colombo dénonce une coïncidence entre la publication du rapport, les élections et la réunion de Genève, le déclanchement « accidentel » d’une mine Claymore provoquait le décès du député de l’Alliance Nationale Tamoule (TNA) pour le district de Jaffna, Mr K.Sivanesan. Un premier député tamoul avait été tué par balle le 1er janvier 2008.

 

"Politique exemplaire ?"

 

Mahinda Samarasinghe, ministre sri lankais des droits de l’Homme, présent à Genève, s’est tout de même dit « fier » du bilan de son gouvernement dans sa lutte contre le « terrorisme » tamoul allant jusqu’à annoncer que la politique Rajapsake pourrait servir d’exemple pour d’autres Etats. Les états en proie aux séparatismes devraient donc suivre l’exemple d’un gouvernement qui ne lésine pas sur l’emploi de la violence sous toutes ses formes pour écraser un groupe séparatiste qui ne vaut pas mieux que lui. Le gouvernement s’essaie à écraser les LTTE en allant de la multiplication des arrestations et rétentions provisoires des tamouls de Colombo à l’ « assassinat accidentel » de politiques en passant par la très forte répression de la presse – Reporters Sans Frontières classe le pays comme le 3e plus dangereux pour les métiers de la presse pour la deuxième année consécutive –. Les LTTE quant à eux continuent les enrôlements de forces, les enlèvements des futurs enfants-soldats, les attentats en tout genre et les actes d’intimidations et de persécutions face aux « récalcitrants ».

 

Disparitions forcées

 

Louise Arbour, Haute Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme, rappelait dernièrement au gouvernement et aux LTTE leurs obligations en vertu du droit international et des droits de l’Homme. Aujourd’hui Elaine Pearson, directrice adjointe pour l’Asie du HRW, déclare que « le Président Mahinda Rajapakse, hier avocat des droits de l’Homme, est désormais en train de faire de son gouvernement l’un des pires auteur au monde des disparitions forcées. La fin du cessez-le-feu annonce que cette crise continuera jusqu’à ce que le gouvernement commence à prendre de sérieuses mesures. »

Le rapport accablant du HRW appelle alors le gouvernement à prendre ces mesures rapidement, mesures qui sauraient être la fin des pratiques de « disparitions forcées », une investigation vigoureuse pour tous les cas rapportés, le jugement de leurs auteurs mais également la coopération avec le Haut Commissariat des Droits de l’Homme. Coopération qui aurait l’objectif d’établir une équipe internationale de contrôle des violations des Droits de l’Homme par les deux parties.

Après avoir sommairement prié tous les observateurs de la paix de quitter le territoire en janvier, la réponse du gouvernement à ce rapport a été sans équivoque : aucune enquête sur la violation des droits de l’homme ne doit être conduite sur le territoire si le gouvernement n’en a pas fait la demande. A quoi peut-on s’attendre si personne n’ait en mesure de contrôler ou du moins surveiller le déroulement de la situation et si même la presse ne peut plus travailler sur le territoire ?

 

"Parodies de démocratie"

 

Le HRW ne se contente pas pour 2008 d’incriminer Colombo mais semble mener un combat contre la majorité des gouvernements. Son rapport annuel paru en janvier dénonce la position de l’Union Européenne et des Etats-Unis par rapport à des pays comme la Russie ou le Pakistan. Selon ce rapport les deux grandes puissances tolèrent - voir acceptent – que des « autocrates se posent en démocrates » sans respecter les droits politiques et civils.

Kenneth Roth, le directeur du HRW déclare qu’ « il est aujourd’hui trop facile pour les autocrates de se tirer d’embarras en mettant en scène une parodie de démocratie ». Pour le HRW il est déplorable que des puissances qui se sont construites sur le respect des droits de l’Homme et qui incarne la démocratie ne se battent pas contre la mise en place de tels systèmes et annonce qu’une telle conduite pourrait entacher les droits de l’homme dans le monde.

 

Malaises dans les institutions internationales

 

Mais l’annonce de Louise Arbour, le 7 mars dernier, de renoncer à un deuxième mandat, ne montre-t-il pas plutôt un malaise dans les institutions internationales au contraire de ce que semble dire le HRW à savoir un manque de volonté des puissances actuelles à s’ériger comme combattants des autocraties, régimes militaires et autres dictatures… ? Louise Arbour est la deuxième haute commissaire consécutive à ne pas souhaiter continuer à exercer cette fonction (Mary Robinson n’avait pas reconduit son mandat en 2002, son successeur Sergio Vieira De Mello a quant à lui été tué dans un attentat en 2003). Son annonce survient après une série d’attaques à son encontre de la part de pays qu’elle avait critiqué. Pourtant Mme Arbour avait réussi à amener une nouvelle dynamique au sein du Haut Commissariat, n’avait pas hésité à dénoncer publiquement les actes de certains états et le bilan de son mandat est plutôt positif et encourageant.

A l’heure où les équilibres internationaux se modifient et où des conflits locaux éclaboussent de plus en plus fréquemment la carte mondiale, la proposition de Mme Arbour de choisir le prochain haut-commissaire dans les pays en voie de développement pourrait insuffler une nouvelle fraîcheur dans des institutions qui ont l’air dépassé par la situation tendue du respect des droits de l’Homme.

 

 

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La science-fiction endeuillée : décès de Sir Arthur C. Clarke

Publié le 19 Mars 2008 par Blanche

http://www.lecourant.info/spip.php?article924 19-03-08

 

 

La science-fiction endeuillée : décès de Sir Arthur C. Clarke

 

Auteur d’une nouvelle « La Sentinelle » qui avait inspiré le célèbre film de Kubrick « 2001 : l’Odyssée de l’espace », Sir Arthur C. Clarke est décédé cette nuit à l’hôpital Apollo de Colombo (Sri Lanka) à l’âge de 90 ans.

 

Né le 16 décembre 1917 en Grande-Bretagne, l’auteur visionnaire avait notamment lancé dans les années 50, l’idée de satellites géostationnaires comme relais aux moyens de télécommunication.

L’auteur, membre du mouvement sceptique contemporain – mouvement international cherchant à promouvoir la science, la pensée critique et à soumettre à la méthode expérimentale les affirmations d'existence de phénomènes paranormaux -, avait été régulièrement admis à l’hôpital Apollo lors de ces dernières semaines pour des troubles respiratoires.



Installé à Sri Lanka depuis 1956, l’auteur avait soufflé une unique bougie lors de la cérémonie organisée par le gouvernement pour son dernier anniversaire. Il avait alors souhaité la fin du conflit qui oppose Colombo au groupe séparatiste LTTE depuis une trentaine d’année. « Mon désir profond serait de voir l'instauration, le plus vite possible, de la paix à Sri Lanka. (…) Je suis conscient qu'il ne suffit pas de souhaiter la paix et qu'il faut du travail acharné, du courage et de la ténacité »



Il nous laisse près de 80 romans et une centaine de nouvelles et d’essais dont « 2010 », « 2061 » et « 3001 : l’Odyssée finale » suite de la célèbre nouvelle qui avait fait son succès.

Ses funérailles devraient avoir lieu samedi au cimetière de Colombo.

 



 

 

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